Marseille & Château d'If
Tours de ville
Réalisation : 
© 2017
Réalisation : © 2017
Pendant de nombreuses années, Marseille a eu un sérieux problème d'image. Rejetée à cause de sa réputation grotesque, du délabrement de la ville et des statistiques souvent alarmantes sur la criminalité, elle a longtemps été le mouton noir de la côte provençale.
Mais alors qu'elle semblait plutôt désolée et pas toujours et partout jolie - ce qui n'est pas le cas de Cannes ou de Saint-Tropez - Marseille est aujourd'hui une métropole dynamique, avec des coins et des recoins, très animée et avec plus de 2.000 ans d'histoire.
Et au plus tard avec la sélection de la ville comme capitale européenne de la culture en 2013, il y a eu des musées supplémentaires et élégants et la ville dégage depuis lors un optimisme qu'on ne peut ignorer, elle est propre et nous avons eu du mal à trouver encore un ou deux coins qui étaient (encore) un peu bruyants, mais où aucun hôte de la ville (à part nous) n'allait. C'est ici que nous avons trouvé les seuls endroits qui rappelaient encore d'une certaine manière Poppeye sur "French Connection" ou les intrigues de la série de films sur le commissaire Fabio Montale (Alain Delon). Et pourtant, aucun sentiment d'insécurité n'est apparu nulle part.
Situé à un jet de pierre du Vieux-Port, le Musée d'Histoire de Marseille (MHM), fondé en 1983, a été entièrement rénové lors de sa réouverture en 2013. La nouvelle architecture établit un lien étroit entre la ville, son musée et le site archéologique. La façade en verre sérigraphié sert de cadre à l'ensemble du site du Vieux-Port, conservé dans le jardin, véritable espace muséal ouvert sur le ciel, soutenu par le Centre Bourse.
Le bâtiment abrite une exposition de référence de 3.500 m², des salles d'exposition temporaires, un atelier pour les étudiants, un auditorium de 200 places et un centre de documentation avec une collection graphique.
Le nouveau parcours du musée repose sur deux idées fortes : Marseille est la plus ancienne ville de France et une ville portuaire ouverte sur la Méditerranée. A partir de ces deux points évidents, le visiteur découvre l'histoire de la ville à travers un fil d'Ariane maritime qui relie treize séquences chronologiques, depuis les premiers métiers préhistoriques jusqu'aux développements urbains contemporains.
A l'occasion des 20 ans de la Fondation et de l'association Regards de Provence, le Musée Regards de Provence consacre ses salles aux œuvres emblématiques correspondant aux grandes expositions organisées au cours de ses 20 ans d'existence.
A l'occasion des 20 ans de la Fondation et de l'association Regards de Provence, le Musée Regards de Provence consacre ses salles aux œuvres emblématiques correspondant aux grandes expositions organisées au cours de ses 20 ans d'existence.
Le Château de La Buzine est situé au cœur d'un vallon entre Saint-Menet et Les Camoins, dans le 11e arrondissement de Marseille. C'est à Henry de Buzens, propriétaire noble du domaine au XVIIe siècle, que le domaine doit son nom.
Marcel Pagnol a acheté La Buzine en 1941. Son projet : en faire une ville de cinéma et créer ainsi un véritable "Hollywood provençal". Il reconnaît le château dont le propriétaire, accompagné de son chien, effrayait sa mère sur le chemin des vacances lorsqu'il était enfant.
Après plusieurs années d'inoccupation, la ville a racheté le château et a confié sa rénovation au cabinet international d'architecture et d'urbanisme Stern, qui devait le faire revivre en alliant tradition et modernité dans la pierre. Aujourd'hui, le Château de La Buzine est un lieu unique dans le paysage culturel régional, vivant et ouvert à tous. Dans un vaste parc de quatre hectares entouré de sept collines, le Château de La Buzine devient le visage du lien entre histoire et art contemporain, nature et patrimoine.
Bien sûr, nous visitons aussi le Château d'If. Le lieu où se déroule l'immortelle nouvelle d'Alexandre Dumas : Le Comte de Monte-Cristo. Ce lieu a été aménagé au cours des dernières années. Il n'y a que très peu d'endroits sur cette île qui sont encore interdits aux visiteurs - parce que la restauration n'y est pas encore terminée.
Mais ici, nous émettons un grand "mais"... En 2011, les travaux à l'extérieur n'en étaient qu'à leurs débuts et à l'intérieur, les cellules étaient visiblement vieilles, sombres, et nous pouvions bien comprendre la frustration du comte de Monte-Cristo, ou des prisonniers réels - surtout lorsque la vieille ville de Marseille brille à travers les petites fenêtres dans la lumière du soir. Aujourd'hui, lors de notre nouvelle visite, nous avons trouvé les cellules (rénovées) tout juste préparées pour le prochain visiteur.
C'est dommage.
