Rocamadour est un village. Un village médiéval. Comme tant d'autres ici dans la vallée de la Dordogne. Il est situé sur différents niveaux, reliés par des escaliers - et par deux ascenseurs qui transportent les gens vers le haut et vers le bas.
En principe, il n'y a qu'une seule route à Rocamadour, qui serpente doucement du fond de la vallée vers les hauteurs. Il est facile de rencontrer des gens ici, car il y a du monde. Nous sommes venus ici en septembre, car en haute saison, c'est ... pas seulement pour nous ... trop de monde.
Les gens qui affluent vers nous et même ceux qui se déplacent avec nous sont des touristes qui veulent voir si Rocamadour est vraiment aussi beau que la réputation qui précède ce lieu le prétend. Parmi ces voyageurs, il y a aussi des pèlerins modernes qui s'intéressent à l'abbaye, aux reliques qui y sont conservées et qui empruntent parfois une autre partie du chemin de Saint-Jacques. Pour en savoir plus sur le village, son histoire et l'abbaye, cliquez ici, car nous sommes partis à la rencontre des habitants.
Notre chemin en montée nous fait passer devant un marchand de glaces. "Passer" n'est pas tout à fait exact, car là où il y a de la glace, un arrêt est toujours une option. En tout cas pour nous. C'est là que nous rencontrons Roland Manouvrier. Il est maître glacier, le magasin lui appartient, il est originaire de St. Léon-sur-Vézère, où se trouve notre camping, et son frère y tient notre restaurant préféré. Le monde est si petit - même en France.
Il fournit également la gastronomie régionale avec ses créations glacées, pour lesquelles il s'est également inspiré de la Côte d'Azur, de Grasse et de ses parfumeurs, et a adapté la composition des parfums à ses saveurs. Notre arrêt dans cette boutique n'a pas seulement été couronné par des glaces vraiment délicieuses, mais il a également donné un aperçu intéressant de son métier, qui se nourrit de créativité.
Un peu plus loin, de petits villages font partie de la commune mixte de Rocamadour. C'est le cas du village Les Alix, wo die Familie von Rachel où la famille de Rachel pratique l'agriculture et cultive la lavande. Et les moutons que nous avons rencontrés dans les champs maintiennent les mauvaises herbes à un niveau bas. Et comme ils n'aiment pas la lavande, les plantes sont sûres de ne pas être grignotées.
Ce n'est pas aussi surprenant que nous le pensions au début, car la lavande est cultivée depuis longtemps dans cette région. En tant qu'activité secondaire surtout. Mais la famille Soulayres continue à développer la lavande, car ici, dans la vallée de la Dordogne, le climat est différent de celui des champs de lavande connus en Provence, par exemple sur le plateau de Valensole.
Nous poursuivons notre route sur la rue Rue Roland le Preux, la rue principale de Rocamadour, le long de laquelle les maisons s'alignent à droite et à gauche, blotties contre les rochers qui se dressent ou bien protégées contre une chute dans le vide de l'autre côté de la route.
En haut, juste à côté de la Porte du Figuier , se trouve le petit magasin de Sacha et Basile Cremoux. Ils proposent des plats tout prêts, qu'il suffit de réchauffer chez soi, à base d'ingrédients frais de la région, et qui nécessiteraient une longue préparation si l'on voulait les préparer soi-même. C'est une bonne alternative aux plats cuisinés du congélateur du supermarché.
Qui a dit que les magasins de proximité étaient morts ? Ici, à Rocamadour, comme dans la plupart des petites villes et des villages de France, il y en a. L'un d'entre eux est la Crèmerie du Roc, où nous rencontrons Marie-Gabrielle Goumaud, qui y vend du fromage, des noix, de l'huile de noix et de nombreux autres produits fabriqués par de petites entreprises de la région.
Le magasin fait partie d'une petite entreprise familiale qui, avec ses fournisseurs, met en œuvre exactement ce dont on parle depuis des années en Allemagne : La durabilité. En matière de production, de trajets courts et d'excellente qualité. Les prix ne sont bien sûr pas ceux d'un supermarché, mais ils ne sont pas non plus si élevés que l'on ne puisse pas se permettre d'acheter ici.
La dernière étape de notre balade à Rocamadour nous mène à la Cave d'Aveline. Il s'agit d'une petite boutique située à l'extérieur du village, au plus haut niveau des falaises, dans le quartier de L'Hospitalet.
On y trouve du vin, du fromage et tout ce que l'on peut attendre d'un magasin épicurien. Sauf une chose : Benjamin Blanchard est le seul producteur de vin de raisin sec qui reste, comme il nous l'a dit. Ce qui est passionnant avec ce "vin", c'est sa faible teneur en alcool, de sorte qu'il s'agit par définition d'une boisson non alcoolisée et qu'il est particulièrement rafraîchissant lorsqu'il fait chaud. ... et cette constatation n'est pas une théorie.
Le nom de «Bergerac» me dit tout de suite quelque chose : Cyrano. - Un local ? - Non, loin de là. Il se trouve que c'est un personnage de la pièce d'Edmond Rostand. Donc pas un local.
Rocamadour est un village médiéval. Il est situé sur différents niveaux, reliés par des escaliers et par deux ascenseurs.
Le Château Court les Muts, situé à 15 km au sud-ouest de Bergerac, possède 68 ha de vignes réparties sur les coteaux argilo-calcaires de la vallée de la Dordogne.
Sur les collines qui surplombent la Dordogne, nous rencontrons Pierre-Yves Kuster dans sa ferme d'oies et de canards, l'une des plus belles et des plus traditionnelles exploitations.
Pendant la période de floraison des roses, nous rencontrons Audrey. Elle et son mari Thierry récoltent dans leurs champs la matière première de tout ce qui sent bon et a bon goût.
Son travail est exigeant, comme chacun de ses parfums, qu'il crée dans l'intimité de son laboratoire.
Originaire de Grasse, fils et petit-fils de cultivateurs de plantes à parfum, il a grandi dans le monde des fleurs et des senteurs.